Bon, on a vu les bases et tu dois maintenant savoir contrôler ta voiture. Mais ce n'était que le début. Il faut savoir décrire le comportement de la voiture... car ce point est important si tu veux devenir un pilote de premier ordre. De nombreux facteurs influent sur le comportement de la voiture en course. Tu n'as pas besoin d'en connaître tous les détails, seulement les effets. La tenue de route changera du fait du l'usure des pneus et de l'allègement de la voiture lié à la consommation de carburant. Tu pourras sentir la voiture "flotter" de l'arrière - c'est le survirage - ou "tirer" vers l'extérieur en courbe - c'est le sous-virage. Si la voiture sous-vire fortement, tu devras ralentir avant chaque virage et tu n'obtiendras aucun résultat en course... enfin, si tu parviens déjà à tourner... De même, tu n'auras aucune chance si ta voiture survire trop. Elle sera incontrôlable, dérapera de l'arrière et tu auras de la chance si tu ne pars pas en tête-à-queue... Les problèmes de tenue de route peuvent se régler à l'atelier. Dans les faits, il est vital de prendre le départ de chaque course avec une voiture que tu sens bien. Mais cela fait l'objet d'une autre leçon. Alors, que faire lorsque la tenue de route d'une voiture bien réglée évolue durant la course ? Eh bien, c'est là que le répartiteur de masses entre en scène. Cette voiture est sur le point de tourner. Le pilote veut emprunter le groove, mais si la voiture sous-vire, sa trajectoire ressemblera plutôt à ça. En revanche, si elle survire, l'arrière tournera davantage que l'avant, ce qui la rendra instable ; si le pilote ne compense pas à l'aide de la direction, elle partira en tête-à-queue. Le répartiteur de masses permet de corriger légèrement le survirage et le sous-virage. Ses effets sont si subtils qu'il ne faut pas compter sur lui pour modifier radicalement la tenue de route, mais il est important de connaître son fonctionnement. Ajouter du poids permet de réduire le sous-virage ; fais-le si tu sens la voiture trop tirer vers l'extérieur. Enlever du poids permet de diminuer le survirage ; fais-le si tu sens la voiture flotter en virage. Compris ? OK, on passe à la suite. Un autre point à maîtriser en Indy est l'aspiration. Les appellations sont nombreuses mais le phénomène reste le même. Voilà son fonctionnement : la voiture de tête pénètre dans l'air... et la pression atmosphérique dans sa zone d'aspiration est inférieure à celle qui règne à l'extérieur ; pour faire simple, elle contient moins d'air, donc il y a une traînée inférieure, or la traînée ralentit la voiture. Tu sauras quand tu commences à bénéficier de l'aspiration d'une autre voiture en voyant ta jauge d'aspiration se remplir. Plus elle se remplira, plus tu profiteras de l'aspiration : la traînée diminuera et ta vitesse augmentera. Le régime moteur augmentera avec la vitesse et tu devras changer de rapport. C'est ici qu'intervient le sixième rapport. En sixième, tu pourras exploiter cet élan supplémentaire pour doubler ton adversaire. Mais la sixième permet également d'économiser le carburant. En Indy, tu n'as pas besoin de doubler tout le temps pour gagner : il te suffit d'être le premier à franchir la ligne d'arrivée. Si tu profites de l'aspiration en sixième au lieu d'attaquer en cinquième, ton moteur tournera moins vite... et consommera moins. Cette technique permet d'économiser jusqu'à 5 % de carburant par tour. Ceci nous amène au dernier point de cette leçon : la richesse du mélange. Voici l'indicateur de richesse. Il est actuellement réglé sur quatre, le réglage normal. L'augmenter permet d'enrichir le mélange. Cela permet d'aller plus vite, mais la voiture consommera plus. Réduire la richesse a l'effet inverse : appauvrir le mélange économise du carburant, mais on va moins vite. Il est également possible d'appauvrir en conservant une vitesse élevée si l'on exploite l'aspiration. En période de neutralisation, il faut régler la richesse à zéro. Cela permet d'économiser beaucoup de carburant mais c'est trop faible pour la course... et oublier de le remettre en position 4 peut entraîner une casse moteur. Comme lors du dernier test, tu partiras en suivant le pace car comme si tu occupais la pole position. Lorsque le pace car s'effacera, accélère jusqu'à la vitesse de course et boucle trois tours complets. Ici encore, tu seras seul. Cette fois, le temps accordé diminuera après chacun des tours : conserve une vitesse élevée. Comme auparavant, tu échoueras si tu quittes la piste, si tu te crashes ou si tu dépasses le temps accordé. OK, je compterai quand tu seras prêt. Trois, deux, un, GO ! Bien joué, tu as réussi. Médaille de bronze. Bon temps, bien joué. Masterclass d'argent. Excellent temps, usage parfait de la trajectoire idéale : l'or est à toi ! Pas loin, mais pas encore assez rapide.